jeudi 14 avril 2016

Jeudi 14 avril

Ce jeudi14 avril rendez vous à 18h

" En vérité je vous le dis, si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. " 




https://www.youtube.com/watch?v=hjdN76IDBEQ

mardi 15 mars 2016

En route vers Pâques





Clique ici pour la video
https://www.youtube.com/watch?v=NWqJop9xlK0



Clique ici pour le chant
https://www.youtube.com/watch?v=ieS8geHeedc

     Em        C        Am         B
1 - Grain de blé qui tombe en terre,
Em    Am        B
Si tu ne meurs pas,
G       D      Em Am
Tu resteras solitaire,
B4      B7     Em
Ne germeras pas.


2 - Qui à Jésus s’abandonne,
Trouve la vraie vie.
Heureux l’homme qui se donne,
Il sera béni.

(Jn, 12,24)





La semaine sainte s'ouvre par le dimanche des Rameaux, considéré comme l'une des douze grandes fêtes de l'année liturgique. C'est un dimanche festif, car il célèbre l'entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ, vers laquelle il s'avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la semaine sainte. Dans l'Église catholique, on y lit le récit de la Passion du Christ 



Le jeudi saint a lieu, dans l'Église catholique (ou bien le mercredi saint dans certains diocèses, et le plus souvent le mardi en France), la bénédiction des saintes huiles et la confection du saint chrême dans la cathédrale par l'évêque ; c'est la messe chrismale. Le lavement des pieds est célébré dans l'après-midi ou avec la Messe du soir. Le soir a lieu une seconde messe, la messe de la Cène. C'est la dernière messe avant celle de la nuit de Pâques.




Le vendredi saint, l'Église est en deuil, il n'y a pas de messe. Traditionnellement dans l'après-midi il y a dans chaque paroisse un chemin de croix, souvent à 15 h, puis le soir une célébration liturgique, la célébration de la Passion et de la Croix, qui suit le même déroulement qu'une messe : trois lectures, la troisième étant laPassion selon saint Jean ; une prière universelle solennelle ; la vénération de la Croix ; la communion avec les hosties consacrées la veille à la messe du soir ; c’est pourquoi on appelle traditionnellement l’office solennel du vendredi saint « la messe des présanctifiés ».




Le samedi saint il n'y a pas non plus de messe. Le soir, on procède à la veillée pascale (bénédiction du feu nouveau, de l'eau baptismale, annonce de la Résurrection), puis on célèbre la messe solennelle de la vigile pascale.


Pâques est la fête la plus importante du christianisme1. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité commence le dimanche de Pâques, qui pour les catholiques marque la fin dujeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques, semaine radieuse ou semaine des huit dimanches) (voir calendrier chrétien). Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessah) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée desenfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cèneinstituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa Résurrection.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars ce qui, selon le calendrier de référence, donne souvent un jour de célébration différent pour les Églises occidentales et les orthodoxes.


jeudi 28 janvier 2016

Jeudi 28 janvier



Rendez-vous à 16h45 pour Notre Anim Kté de ce soir !!!

Nous regarderons la video 'La conversion de Saul'
Lien vers la video https://www.youtube.com/watch?v=xQR5puyODfY




Conversion de St Paul
Evêque et docteur de l'Eglise
Sur la route de Damas, à la tête d’une troupe de fanatiques, chemine un homme de trente ans, qu’on appelle alors Saul (plus exactement Shaoul). Juif de race, grec de fréquentation, et politiquement romain, il a bénéficié de trois cultures, il connait le grec, l'araméen et l’hébreu. Il revendique une double citoyenneté, celle de Tarse1 et celle de Rome. A Tarse, sa ville natale, il n’a fréquenté que les écoles de grammaire, puis il est allé chercher à Jérusalem sa culture supérieure à l’école de Gamaliel2. Moins tolérant que son maître il s’est vite mué en persécuteur des chrétiens. On le voit garder les vêtements de ceux qui lapident Etienne, ravager l’Eglise de Jérusalem et obtenir un mandat officiel pour engager des poursuites contre les chrétiens de Damas.
Avant de parvenir à Damas, Saul rencontre le Christ et sa destinée en est toute changée. De ce grand événement, nous possédons trois récits inspirés : saint Paul rapporte lui-même les faits dans son discours apologétique aux Juifs de Jérusalem et dans son éloquente plaidoirie devant le roi Agrippa ; saint Luc raconte cet épisode au début des Actes des Apôtres.
 Ainsi, Saul voit apparaître dans la gloire le Christ ressuscité. Saul n’est pas un incroyant qui découvre Dieu, ni un pécheur qui veut se libérer de ses fautes, de ses négligences ou de son indifférence. S'il se convertit, c’est plus par un dépassement de sa foi première que par une répudiation de ses erreurs, qu’un retour à l'innocence perdue. Il croyait à la Loi et aux prophètes, il croyait que les promesses divines se réaliseraient et que le Messie viendrait. Dans sa conversion, il apprend et accepte, pour en faire la règle de sa vie, que Alais il ne croyait pas en Jésus! Il n'avait pas saisi que Jésus est le véritable accomplissement des prophéties, le propre Fils de Dieu, le Sauveur du monde, le ressuscité du matin de Pâques. Passer du judaïsme au christianisme n’était donc pas renier le passé religieux d’Israël mais le retrouver transfiguré dans ses providentiels achèvements.
On ne saurait trop insister sur le caractère personnel de ce brusque face à face. Saul signale la soudaine irruption d'une lumière qui dépasse l'éclat du plein midi et qui l’enveloppe ainsi que son escorte. Un choc violent les renverse tous à terre, tandis qu'ils entendent le son d'une voix. Mais la lumière et le langage demeurent indistincts pour son entourage. Lui seul voit quelqu’un dans la gloire et perçoit nettement le message qui lui est exclusivement destiné. Celui qui interpelle si familièrement son adversaire montre qu'il a pénétré jusqu’à ses intentions les plus secrètes : c’est le Christ qu’il poursuit et qu’il atteint dans les chrétiens : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. »
La formulation de l'identité s'accompagne d'une invitation à la docilité : il est temps de mettre fin aux égarements d'une âme que vient stimuler l'aiguillon de la grâce. Saul n’hésitera pas à se livrer sur-le-champ en s'écriant : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse? »
Trois faits semblent avoir particulièrement impressionné l'âme de saint Paul au chemin de Damas : la vie du Christ dans la gloire, sa présence mystérieuse dans ses fidèles, et son retour anticipé. Le Christ est donc simultanément le personnage transcendant du ciel, de l'histoire et de l’apocalypse. Sous l’effet de la lumière intérieure qui l’éclaire soudain sur la portée des Ecritures, Saul voit dans le Christ l’aboutissement de l’Ancien Testament et la réalisation des prophéties. Saul sait maintenant que les longues préparations sont terminées : l’humanité se trouve désormais engagée dans cette période qu’il désignera par « la plénitude des temps »

1 Tarse (l’actuelle Tarsus en Turquie) est une ville de Cilicie plane. Située sur les rives du Cydnos, près d'un lac relié à la mer par un canal, Tarse fut, au deuxième millénaire, la capitale du royaume de Kizzuwatna ; dominée par les Hittites, puis annexée à l'empire assyrien au VIII° siècle, elle fut ruinée par Sennachérib en 696 à la suite d'une révolte. Après la conquête d'Alexandre, Tarse fit partie de l'empire séleucide. On sait qu’elle se révolta, en même temps que Mallos, parce qu'Antiochus IV Epiphane en avait donné les revenus à sa concubine Antiochis (II Maccabées, IV 30). A l'époque romaine, Tarse qui est la métropole de la province de Cilicie, abritait une importante communauté juive.
2 Gamaliel était un pharisien très influent, « docteur de la Loi, respecté de tout le peuple » (Actes des Apôtres, V 34). Chef d'une école rabbinique, il fut le maître de saint Paul (Actes des Apôtres, XXII 3). Gamaliel était partisan de l'enseignement de Hillel qui représentait dans l'interprétation de la Loi le courant le plus libéral ; ainsi autorisait-il à épouser une femme sur l'avis de décès du mari rapporté par un seul témoin. Gamaliel était membre du Sanhédrin lors de l'arrestation des Apôtres (Actes des Apôtres, V 34), et c’est grâce à son intervention prudente et lucide, qu'ils échappèrent à la condamnation capitale. Il mourut en 70.






jeudi 21 janvier 2016

Jeudi 21 Janvier

Rendez-vous à 16h45 pour Notre Anim Kté de ce soir !!!


Petit Film que nous commenterons -> la multiplication des pains !

https://www.youtube.com/watch?v=6kdjwse-Tak




mardi 12 janvier 2016

Jeudi 14 Janvier

Meilleurs Vœux à Tous !



On se retrouve ce jeudi 14 janvier à 17h à l'école pour notre rencontre Anim'Kté, la première de 2016 !




Les Noces de CANA - cliquer ci-dessous pour le petit film



Le récit de Cana n'est pas aussi simple qu'il y paraît après une lecture rapide...
 

Jean, celui qui baptise au Jourdain, témoigne haut et fort que Jésus est l'agneau de Dieu, le Fils de Dieu, Jésus invite alors des disciples de Jean, puis Pierre, Philippe, Nathanaël à le suivre. Une noce de village sera leur première sortie commune. La fête est menacée car il n'y a plus de vin. Sur l'intervention discrète de la mère de Jésus, tout s'arrange. De l'eau est transformée en bon vin et la fête se poursuit sans anicroche. Une belle histoire pour un début d'évangile. Mais„ à bien y regarder, les aspérités du texte laissent soupçonner tout autre chose qu'un « dépannage sympathique et peu ordinaire ».
Des énigmes en quantité
Le récit de Cana n'est pas aussi simple qu'il y paraît après une lecture rapide. D'abord il paraît mal « ficelé ». La cérémonie nuptiale n'est pas évoquée. Le dialogue de Jésus avec sa mère, la réaction du maître du repas prennent une place disproportionnée. On ne connaîtra jamais les réactions du marié...
Les noces ont lieu « le troisième jour ». L'indication est évasive et, à première vue, inutile. On aimerait plus de précisions.
« La mère de Jésus était là. Jésus aussi fut invité... » La mère de Jésus est nommée la première, avant son fils. Elle exerce une fonction qui n'est pas la sienne puisque, par son initiative, elle se substitue au maître du repas. Jésus en fournissant le vin se substitue à son tour à l'époux. Curieuses noces où les rôles sont intervertis. « Femme, qu'y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n'est pas encore venue ». La réponse de Jésus choque car il semble rabrouer sa mère par un « femme » méprisant. Elle est, de plus, compliquée. Quelle est sa signification ? À quelle « heure » Jésus fait-il allusion ?
Était-il important de spécifier que les jarres sont « »destinées à la purification des Juifs », d'indiquer leur nombre et leur capacité : 80 à 120 litres par jarre, soit un total de 480 à 720 litres d'eau changés en excellent vin, cela fait beaucoup ! Jésus manifeste sa « gloire ». Qu'est-ce à dire ? S'agit-il pour lui de démontrer sa puissance ? D'après le texte, seuls les disciples ont été impressionnés au point de « croire » en lui. Apparemment l'événement n'a produit aucun effet sur les servants. Le reste des invités ne s'est aperçu de rien.
Le total des énigmes du texte de Cana impressionne. L'évangéliste Jean serait-il à ce point mauvais conteur ? Ou ne serait-ce pas plutôt une façon de procéder pour orienter ses lecteurs vers une autre piste ? L'évangéliste qualifie Cana de « signe ». Il veut faire comprendre que le geste de Jésus est signe d'une réalité plus essentielle que celle de changer l'eau en vin.
Les énigmes s'éclairent si on les examine dans le contexte de l'évangile de Jean, dans celui de la tradition biblique, ou encore dans celui des premières communautés chrétiennes. Elles deviennent autant d'indices pour approcher la signification spirituelle du texte.
Le contexte de l'évangile de Jean
En relisant l'ensemble de l'évangile de Jean certaines énigmes de Cana trouvent leur solution.
L'évangéliste évoque la présence de la mère de Jésus dans deux passages uniquement : à Cana et au pied de la croix (Jean 19,25-27). Est-ce pur souvenir ? N'est-ce pas aussi une manière de lier les deux événements ?
Il est souvent question de l' « heure » de Jésus dans le quatrième évangile. Au fur et à mesure des allusions, on perçoit que cette « heure » sonne le moment de la mort de Jésus en croix (Jean 7,30; 8,20; 13,1; 17,1).
La « glorification » de Jésus n'est nullement la manifestation de ses dons, de sa puissance d'opérer des miracles, mais la manifestation de sa « gloire », autrement dit, selon l'évangéliste, de sa résurrection. Jésus partage la gloire de Dieu. L'heure de la croix est l'heure de la glorification de Jésus. Chez le quatrième évangéliste elle englobe tout le mystère pascal : « mort-résurrection-don de l'Esprit ». La mort de Jésus est l'instant même de sa glorification. La croix est le trône de Gloire Jésus manifeste qu'il est l'envoyé de Dieu, qu'il est glorifié, par la croix. Le lien entre Cana et la croix se resserre.
La foi est un thème essentiel qui court tout au long du quatrième évangile. Devant Jésus il faut prendre position : les uns croient en lui, les autres non. Dès le départ, grâce au signe de Jésus, les disciples se transforment en croyants.
Ainsi la croix, c'est-à-dire la mort et la glorification de Jésus, se profile déjà à Cana.
Le contexte biblique
Dans la Bible et la tradition juive du temps de Jésus, le thème des noces sert à décrire l'espoir des temps merveilleux que Dieu prépare pour son peuple (Amos 9,14), les temps messianiques de la surabondance, des festins où le vin coulera à flot. L'image des noces illustre la conviction des fils d'Israël : Dieu viendra en son temps, en son jour, changer notre monde de misère en un monde selon son cœur. Jésus dans le récit des noces de Cana joue le rôle de l'époux, et c'est lui qui donne le bon vin des derniers temps qui coule à flots. Traduisons : Jésus est le Messie attendu, avec lui nous entrons dans les temps nouveaux de Dieu.
La réponse de Jésus à sa mère, placée dans le contexte biblique, reçoit une explication. Dans la Bible, lorsqu'un malentendu s'installe entre deux personnes, on l'exprime par la formule : « Qu'y a-t-il entre toi et moi ? » (voir 2 Samuel 16,10; Juges 11,12). La mère de Jésus est sur le registre de l'entraide, et Jésus veut l'entraîner sur le registre de la signification religieuse de son geste. Rien n'est irrespectueux sur les lèvres de Jésus. L'interpellation « Femme » est ordinaire à l’époque et nullement péjorative (voir Jean 19,26). De plus rien n'interdit de lire le texte comme si la mère de Jésus savait qu'elle demandait à son fils un geste à portée religieuse.
Le contexte de l'église primitive
Les évangiles ont été écrits après Pâques, et de ce fait expriment les convictions des communautés chrétiennes primitives. Le récit de Cana dit la foi de ces communautés~
Jésus est l'époux, le Messie qui vient de la part de Dieu nous faire entrer dans les temps nouveaux de l'abondance, de la joie, dans le Royaume de Dieu. Mais cette glorification ne s'obtient que dans le passage obligé par la croix. La croix est nécessaire pour parvenir aux temps bénis de Dieu, à cette purification que Jésus nous offre et qui remplace efficacement les pratiques de purification des Juifs. Jésus est le Messie, mais par la croix.
Cana n'est pas un coup de magie pour forcer la foi, pour asseoir la puissance de Jésus. L'évangéliste, du reste, note que seuls les disciples « croient » en Jésus à ce moment. Cana, dès l'entrée de l'évangile, est un avertissement donné aux lecteurs de poursuivre leur lecture en ayant toujours présent à l'esprit le mystère pascal, la mort et la glorification de Jésus On ne comprend rien à toute la vie de Jésus si l'on fait abstraction de sa mort et de sa glorification. Le récit des noces de Cana, tel qu'il est composé, forme ainsi une excellente introduction à tout l'évangile de Jean.
Par delà l'immense quantité d'eau changée subitement en vin, le vrai merveilleux est l'abondance, le salut, que Dieu nous offre en Jésus mort et glorifié. La lecture des noces de Cana peut soutenir notre espérance, mais saurons-nous « croire » comme les premiers disciples ?